La situation et les problèmes des artistes plasticiens français
était le thème d'une conférence qui s'est tenue à Paris
mi-septembre. Fait notable, 2 ateliers étaient consacrés
à l'art numérique, plus précisément au netart.


Au centre du premier atelier se trouvaient les artistes "digitaux".
Une quinzaine de "netartists" ont pris part à la réunion.
A retenir :
-la grande diversité des formations des artistes :
 sociologie, vidéo, philosophie, beaux-arts, arts plastiques,
 informatique,...
-différentes motivations ayant conduit à décider de
 travailler avec l'ordinateur. Ce dernier et internet ayant
 apporté des solutions, des développements,...
-la possibilité pour plusieurs de gagner leur vie par
 cette activité
-aucune évocation d'un arrêt possible du travail à l'ordinateur

Remarque : la promotion du netart n'existe pas en France.
Le gouvernement français et les institutions apportent un soutien
aux activités artistiques dans leur ensemble :"l'exception
culturelle française". Par méconnaissance de la création
numérique et technophobie, rien n'est fait. Le système national
(musées et universités) ne soutient donc pas la création numérique.

Les institutions étaient les invitées du second atelier.
Comme on pouvait s'y attendre seules des organisations locales
ont décrit par quels moyens et dans quels buts elles contribuent
à la promotion de l'art numérique.
Un regrettable constat : nul contact entre le monde de l'art
et celui de la science.

Conclusion : la seule présence de l'art numérique à ces rencontres
mérite d'être soulignée.

Pour la communauté du netart (pas seulement française) un peu de
patience : la France va bien se rendre compte que le numérique existe !

Meeting summary
fraap.org

::Isabel Saij::

In mid-September, a conference took place in Paris to discuss the situation and problems of French visual artists.  What was interesting was that two workshops were dedicated to "digital art;" in fact, they mainly focused on net art.

The focus of the first workshop was net artists.  About fifteen net artists took part in it. Some of their topics were:  the diversity of their education, sociology; video; philosophy; visual art; computer science; the different motivations; what solutions both computer and Internet have brought and are bringing; development (a reality for some of them is to live from their creations with no intention of giving up the creation with computer).

Special remark:  France is not a country where net art is promoted. The French administration is supporting art in general with the notion of "French cultural exception." Since the administration doesn't know what to do with "digital art" (due to technophobia in art), nothing is done to promote it. The national system (i.e. museums and universities) doesn't attend to digital art.

Some institutions were invited for the second workshop.  Only local organizations described how they promote digital art in different ways, with different targets—no surprise.  A regrettable fact: nothing is done at any level to encourage the contacts between art and science.
 
Conclusion: the fact that digital art was part of the conference is an accomplishment.

For the net-art community (and not just the French one of course): France will discover some day that digital art exists.  Just be patient!

:: Isabel Saij  ::


::Isabel Saij::